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Tetsuro Shimizu

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Au cours de mon dernier périple de trois semaines en Mongolie, j’ai passé les deux tiers du voyage en tournée de survie à cheval à travers les forêts de taïga, à 1 000 kilomètres au nord et à l’ouest d’Oulan Bator. Pendant 200 kilomètres, nous avons traversé la nature sauvage et campé à divers endroits, traversant des rivières, des marais et des pentes couvertes d’éboulis, assaillis par les taons, mouches et autres moustiques. Occasionnellement, nous avons eu la chance de croiser la route des peuples nomades qui errent dans ces forêts reculées.

Le défi s’est intensifié lorsque nous avons abordé le relief la plus abrupt de notre parcours. L’une de nos mules a dérapé et chuté sur l’éboulis, dévalant la pente sur environ 30 mètres en agitant désespérément les pattes pour tenter de freiner sa descente. L’animal n’a heureusement pas subi de traumatisme grave, peut-être grâce aux bagages qu’il transportait sur le dos et qui ont amorti sa chute. Au total, il s’en est sorti avec des égratignures et quelques dents cassées. Par chance, personne n’était en selle à ce moment-là. Et heureusement pour moi, tout mon matériel photographique était emballé dans la sacoche photo contenant le CBG-12 que je portais à l’épaule.

Ma cible était les ours bruns. Je voulais absolument contempler le monarque absolu de la forêt de mes propres yeux. Je savais que cela ne serait pas évident, aussi ai-je demandé quelques conseils à des nomades, en espérant qu’ils m’indiqueraient les lieux où les ours seraient les plus susceptibles de se montrer. Le dernier jour, dans le brouillard du petit matin, alors que les troncs suintaient encore de la pluie tombée durant la plus grande partie de la nuit, j’ai eu la vision fugace d’un ours poursuivant un orignal par-delà des arbres. N’ayant pas eu l’opportunité de capturer une image publiable, cette rencontre m’a néanmoins procuré une intense joie.

Au cours de cette expédition en pleine taïga, j’ai photographié des paysages, ainsi que la faune et des portraits d’éleveurs de rennes nomades. Malgré les intempéries fréquentes, je n’ai eu aucun problème avec mon appareil photo grâce à la fiabilité de sa protection contre la poussière et les éclaboussures, ce qui m’a permis de prendre les clichés visibles à mon exposition personnelle « Anchin » dans les galeries Olympus de Tokyo et d’Osaka en 2017.

M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO

M.Zuiko Digital ED 17mm F1.2 PRO

34 mm (équivalent 35 mm)
Objectif standard grand angle à grand diamètre très performant

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